Avion Lyon-El Calafate: 13 000km
Voiture El Calafate-Puerto Natales: 350km
Ferry Puerto Natales-Puerto Eden: 400km
Bâteau de pècheurs Puerto Eden-Fjord Falcon: 80 km
A pied Camp de base-Pied de parois: 16km
Riso Patron
Hasta las Wuebas
Si on relativise, on a pas tant marché...
Petit récit en images:
De Puerto Natales à Puerto Eden
Ca y'est, on est repartit, presque un an qu'on attend...
Deja le départ de France nous réserve les premières difficultés. A deux semaines de mon vol, je n'ai pas de passport et la restructuration de l'administration française permet de s'en faire faire rapidement un en 40 jours...
A quatre jours de partir, Antoine se fait voler son appareil photo, pratique pour un faire un film...
Entre trois cartons de déménagement, deux duffels bags bien remplis, mon passport en main, Jérôme diplômé, nous laissons la caravane vide derrière nous et prenons la route pour Romans, c'est bon on est prêt... Mais pas la compagnie aérienne... Grève. C'est un peu le commun des voyageurs, mais, après avoir passer trois heures au téléphone avec eux, nous nous présentons 24 heures après le départ initial prévu au guichet. Pour apprendre que notre réservation n'a pas était finalisé et que finalement, non, nous n'avons pas d'avion, surtout que désormais, notre avion de remplacement est complet...
Après nouvelle remodulation de notre formule de vol, nous nous présentons au guichet pour retirer nos billet. Que le charmant stewart refuse de nous délivrer sous prétexte que nous avons besoin d'un visa... Parceque notre billet retour est dans plus de trois mois, ou alors, la solution la plus simple, c'est de racheter un billet, nous informe-t-il aimablement...
Etant plutôt du genre tenace, nous ne lâchons pas l'affaire, et trouvons une solution. Dans 20 minutes, il y a un vol pour Paris avec 24 heures d'attente, et le consulat d'Argentine veut bien nous recevoir pour nous faire ce fameux visa en express.
Alors on rechange tout, et même de compagnie aérienne, on ce dépèche d'enregistrer nos sacs, et on saute dans l'avion.
Arrivé à Paris, nous allons au guichet d'Air France, qui n'aborde même pas le sujet du visa. Ca y'est, cette fois on est partis, et il est même probable que nous ne loupions pas notre bâteau avec nos 48 heures de retard.
En conclusion, nous sommes content d'avoir abandonné la Lufthansa et son personnel peu aimable, pour nous retrouver aux mains de celui d'Air France, qui semblent presque tous plus aimables les uns que les autres... S'en était presque trop!
Tout ces petits détails peuvent paraitre annodins, mais ils s'ajoutent à ceux qui viennent par la suite et qui donnent tout son sens au nom de la voie...
Arrivé à El Calafate, Diego nous récupère à l'aéroport, nous sautons dans sa voiture, faisons quelque achats et filons du côté chilien, à Puerto Natales. Le Navimag n'attend pas.
Sur place, les obstacles semblent s'estomper. Ca y'est, la machine est en route. Nous avons retrouvé Antoine, embarqué sur le Navimag et nous nous dirigeons paisiblement vers Puerto Eden.
Le Navimag est un ferry qui permet de faire la liaison entre le sud du Chili et le nord. Car sur plusieur centaines de kilomètres, la côte chilienne est découpée par les fjords et aucune route terrestre ne peut y être tracée. C'est un bâteau à vocation de transport de marchandises avant tout, et il lui faut environ 80 heures pour rallier Puerto Natales à Puerto Montt. Il n'y en a qu'un seul et il ne passe donc qu'une fois par semaine, le lundi à Natales. Ainsi, il vaut mieux faire ses courses au supermarché le mardi, car c'est à ce moment là que les rayons sont réaprovisionnés.
Et au milieu de son trajet, le Navimag croise sur ça route le village le plus isolé du Chili, Puerto Eden.
Puerto Eden est un village d'environ 60 pécheurs, qui vie au rythme du navimag et des saisons de pèches.
Il y pleut 360 jours dans l'année, et c'est ici que notre aventure commence.
De Puerto Eden au fjord falcon
De la plage au début de la voie
Hasta las wuebas
1000m, ED-, WI5, M5, 90
Pied de la voie, 5h, une ligne de glace se dessine devant nous. | Autant vous dire qu'on est plutot content de passer en mode grimpeur, apres quasi trois jours de marche! | Premiere longueur, un beau mur de glace de 40m à 90 nous attend. Ca fait mal aux bras, apres deux mois de travail a marcher dans la neige, la conti n'est pas au rdendez vous! |
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Troisieme bivouac et premier dans la parois, après deux longueurs | et troisieme coucher de soleil | Le lendemain réattaque avec de beles longueurs de mixte. |
Une jolie goulotte nous emmène au pied d'un grand mur vertical completement recouvert de neige. Nous bataillons un peu à trouver notre chemin. | ||
Pendant que Jerome cherche, on se les gele au relais. | on empruntera finalement le diedre de neige de gauche sur la photo. | La nuit tomb et il nous faut trouver un bivouac |
Quatrieme coucher de soleil... | Et quatrieme bivouac. (deuxieme dans la parois) Pas tres confortable, surtout pour Diego qui y perd son duvet... | Troisieme jour de grimpe |
Une petite goulotte nous mène jusqu'à l'arete de neige... | ||
Jusque sous le champignon sommital, que nous découvrons \, impressionnant et deversant. Nous devinons deux tunnels dans le toit de neige, mais les deux sont difficile d'acces, un mur surplomblant de neige inconsistante les precede. | ||
Il commence a etre tard et nous choisissons l'option la plus rapide. | Nous descendons en rapel au pied d'un mur vertical ou il nous semble apercevoir de la glace au fond des cnnelures de neige. | |
On sort les aillettes pour cette longueur finales. | ||
le champignon sommital surplombant | ||
Et les dernieres pentes de neiges pour acceder au sommet | ||
CUMBRE | Et descente... | |
4 corps morts et deux pieux a neige seront abandonné. On se croirait dans un monde psychedeique a la descente, nous rebondissons de champignons de neige en champignons de neige | Encore un autre coucher de soleil pour accompagner la descente... | |
Nous terminons la descente de nuit, dans les nuages et avec un vent glacial. Arrivé au pied de la parois dans le broullard, à 2h du matin, et frigorifié, nous trouvons plus sage de bivouaquer... Dans la rimée! | Le riso patron se decouvre pour un aurevoir... | IIl ne nous reste plus qu'a descendre. Selon les plus optimistes, a la tombee de la nuit, nous sommes en bas.... |
Mais l'etat des troupes est plutot a la fatigue | et le chemin est long... | le lendemain midi, nous ne sommes toujours pas arrivé à destination |
Et le soir nous arrivons a notre belle cabane. | Cette annee, pas de blessure pour Jerome, seuleument une bonne grippe, histoire que je puisse continuer a jouer les infirmieres! |
L'équipage du Principe:
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